au fil des courants je vous rejoins comme une entaille molle et diffuse
au fil des tourments je vous assaille quand l'immobile en vous s'infuse


ça vous revient souvent ces profonds sentiments dans vos cœurs en pierre dont je m'amuse
vous ne savez pourtant d'où viennent ces instants quand la joie de vie devient confuse
ne cherchez plus d'où vient le soir la cause repose dans mon regard de méduse

vers vous dérivant je peuple les eaux dont vos âmes sont l'écluse
l'envenimement que je propose est le seul mal dont on m'accuse

ça vous revient souvent ces profonds sentiments dans vos cœurs en pierre dont je m'amuse
vous ne savez pourtant d'où viennent ces instants quand la joie de vie devient confuse
ne cherchez plus d'où vient le soir la cause repose dans mon regard
qui voulait en faire la cour
à de grands yeux remplis de jour
je n'aurai jamais le contour d'un corps à toucher par amour

je le sais bien

On dit fou de joie pour mon ivresse c'est votre peine dont j'abuse
je m'octroie le droit de faire la messe aux malheurs que vos peurs récusent
ça me revient souvent ces profonds sentiments dans mon cœur de pierre dont on s'amuse
je ne saurai pourtant jamais à quel instant ma vie devint amère et confuse

j'ai connu trop de colères sans avoir droit à la lumière de vos chemins
on fit de moi la vipère qui mordille vos artères vous n'y êtes pour rien

je le sais bien

ça vous revient souvent ces profonds sentiments dans vos cœurs en pierre dont je m'amuse
vous ne savez pourtant d'où viennent ces instants quand la joie de vie devient confuse
ne cherchez plus d'où vient le soir la cause repose dans mon regard de méduse

(Merci à Till pour cettes paroles)

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