Из альбома: L'Oiseau noir du champ fauve : Cantate pour Louise Michel

Je n'ai jamais franchi nos paisibles villages
Et cependant mon front est avide d'orages
Seigneur, Seigneur mon Dieu, livre mon aile au vent

Ou bien rends-moi semblable aux paisibles enfants
Que nulle voix n'appelle, au soir, dans les nuages

Comme au seuil du désert l'horizon est immense!
Enfant où t'en vas-tu, par ce sentier nouveau?
Vers l'inconnu là-bas! Quelle est ton espérance?
Où je vais? Je ne sais! Où l'horizon est beau {x2}

Une fanfare sonne, étrange, sombre et fière
Et bien d'autres y vont que je retrouverai
Écoutez, on entend des pas lourds sur la terre
C'est une étape humaine : avec ceux-là j'irai

J'aime l'ombre du clos tout plein de folles herbes
Où dans les nuits d'hiver les loups viennent hurlant
Par les brèches du mur; l'été, les lourdes gerbes
Et dans les chênes verts les rafales du vent {x2}

Je n'ai jamais franchi nos paisibles villages
Et cependant mon front est avide d'orages
Seigneur, Seigneur mon Dieu, livre mon aile au vent
Ou bien rends-moi semblable aux paisibles enfants
Que nulle voix n'appelle, au soir, dans les nuages

(Va t'en dormir dans le cimetière, petiote
Petiote qui n'a pas de père)

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