J'ai couru les chemins des brèves aventures,
J'ai trop serré mes bras à vouloir les garder.
Pourtant je savais bien que ce serait trop dur

De toujours faire semblant pour essayer d'aimer.

Je cherchais le soleil la chaleur et l'amour,
Espérant les trouver un peu plus chaque jour.
Mes espoirs sont partis et ne reviendront plus
Enfin je le croyais et puis tu es venu…

Les trompettes ont sonné le réveil de mon cœur
L'herbe s'est faite plus douce tout le long du sentier,
Je roulais doucement la Maison du Berger
Attendant les étoiles pour te dire mon bonheur…

La nuit était si noire que seuls brillaient nos yeux
Dans cet abri douillet nous protégeant du vent
Nous avons murmuré de très tendres aveux
Promettant de donner beaucoup de temps au temps…

L'aube nous a surpris fourbus mais si heureux
Le soleil s'immisçait par les planches ébréchées
Nous sommes repartis suivant les chemins creux
En roulant doucement la Maison du Berger.

Elle reste dans nos vies symbole d'éternité,
Si les doutes t'assaillent si tu es fatiguée
Viens y blottir ton cœur ton âme tourmentée
Je roulerai pour toi la Maison du Berger…

Nous y retrouverons les mots du premier soir
Mes bras t'accueilleront en caressant ton cœur
Je saurai j'en suis sûr te redonner l'espoir
Que pour nous deux toujours ce sera le bonheur…

Je verrai si tu veux les pays de la neige
Ceux où l'astre amoureux dévore et resplendit
Que m'importe le jour, que m'importe le monde
Je dirai qu'ils sont beaux quand tes yeux l'auront dit

Dans la Maison du Berger…

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