L'aquilon du matin est devenu zéphir
L'astre d'or au zénith me réchauffe le cœur
Mon transat bancal soudain devient hamac

Accroché à deux branches de palmiers fleuris
Les cailloux du jardin son fin comme une plage
La fontaine qui goutte clapote tel le ressac

Et le splendide azur du ciel polynésien
Reflète sa couleur dans le lagon si bleu
Le corail est tout près à portée de ma main
Des poissons colorés me filent entre les doigts
Je nage tout léger avec la raie Manta
Un superbe mérou me sourit en chemin.

Refrain

Et voilà que tu chantes,
Tu chantes comme un oiseau qui n'est pas d'ici
Tel un bel exotique ignorant son talent
Tu n'as besoin de rien sous tes palétuviers
Chantes-tu pour vivre ou vis-tu pour chanter ?
Et tu sais revêtir d'une étrange beauté
Mes fantasmes d'été durant toute l'année.

L'anémone écarlate attire mon regard
Elle cache en son cœur une superbe nacre
Ecrin voluptueux d'une rare perle noire
Je la cueille pour toi afin qu'un peu plus tard
Suspendue à ton cou elle te rappelle l'amour
Te murmure de chanter pour ne pas oublier.

Tu ne sais rien de tout de ces grands sables blancs
Même le beau colibri se tait en t'écoutant
L'églantine du buisson devient fleur de tiaré
Tout l'air est embaumé de monoï parfumé
Mes yeux restent fermés puisque ce n'est qu'un rêve
Et toi tu chantes encore sans répit et sans trêve.

Dernier refrain

Et voilà que tu chantes,
Tu chantes comme un oiseau qui n'est pas d'ici
Tel un bel exotique ignorant son talent
Tu n'as besoin de rien sous tes palétuviers
Chantes-tu pour vivre ou vis-tu pour chanter ?

Pour vivre ou pour chanter

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