Une impératrice meurt, un poinçon dans le cœur...

Quand le monde l'ennuie
De tant d'insensés conflits,
Elle part sans but précis
Parcourt tout l'univers
Jusqu'au delà des mers
Retraite à Madère
Nostalgie de Bavière

Une impératrice meurt un poinçon dans le cœur...

Quand même Vienne l'ennuie
Que reviennent les insomnies
Elle s'éloigne sans bruit
Enlace ses chimères,
Souveraine et guerrière
Elle glisse légère et fière
Sur tous ceux qui l'indiffèrent

Une atmosphère de beauté
Flotte autour de cette majesté
Une atmosphère de silence et de fatalité,
Mais Vivre pour l'éternité
Le songe de ses nuits damnées

Sa vie doucement s'enfuit
L'ombre de Mayerling aussi
Les souvenirs de Hongrie
Les longues marches de nuit,
Même ses chevauchées solitaires
N'apaisent guère l'enfer
De ses douleurs amères

Une impératrice meurt un poinçon dans le cœur...

(Merci à Béatrice Piekosz pour cettes paroles)

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