R. tchiki o. h. 2. f. maudit

p. d. r. g. rey 2012

ma meuf veut habiter dans mon cœur, mais mon cœur est un taudis,
suis-je maudit ?
j'suis fait de mal et de bien, et les opposés s'attirent, a s'qu'on dit,
suis-je maudit ?
j'essaye de faire les choses carrées mais le diable me tourne autour et les arrondis,
suis-je maudit ?
le cordon ombilical est coupé, appauvris d'amour, je mendie,
j'suis maudit !

tout droit sortis des entrailles d'un cimetière,
vérifie qu'mon flow ne bat plus quand tu m'enterre,
ma bite dans l'bec des cordeaux, sans commentaires,
mes classiques incassables, parole de diamantaire,
j'attire les chats noirs et les éclairs,
ils s'noient dans leur crachat, j'suis pour eux qu'une panthère*,
pied au plancher, plongé,
dans mes idées noires, desséchée,
comme une éponge je prends sur moi,
hein, chacun sa merde comme aux chiottes,
j'suis lié à vie as une sorcière qui méritait qu'un oneshot,
il a fallu qu'ma mère emménage au-dessus de chez elle,
je vole de travers, 4 piges qu'elle me lâche pas les ailes,
elle veut plus refaire sa vie mais veut pourrir la mienne sur facebook,
complètement zial cot, je paie le prix du fesse-zboub,
diabolique, elle veut détruire la moitié d'sons fils,
que j'finisse au placard, c'est mon épreuve, je résiste,
cela profite au ennemis, nombreux sont les pièges,
les nouvelles sont mauvaises, entre prières et sortilèges,
enfermer dans ce game, par ma clé de solfège,
je n'explose pas pourtant j'suis au bout d'la mèche, j'suis maudis,

padre du rap game, rey

j'suis un monstre, mais j'ai du cœur comme king kong,
quel con, ose me comparé à un rappeur quelconque,
mon visage porte les griffures du tiers-monde,
j'avais 5 ans quand cousin, on s'coupait pas les ongles,
pendant qu'les mc s'lavent et traînent chez madame tout l'monde,
je n'envie personne ! j'suis maudit et bien dans mes pompes,
j'étais l'enfant d'la rue, un soldat sans treillis,
devenu général, j'finirais président d'mon pays,
j'y aie marché pieds nus, et j'ai glissé dans le puits,
on me retirait les verres des pieds à l'aide d'une aiguille,
j'ai bu la tasse dans l'chaudron,
enraciné dans l'goudron,
mon frère m'a poignardé le cœur, et j'ai chanté le pardon,
mon passer me surine, n'espère pas me voir couler,
rey, j'sors des ruines des hlm écroulés,
une balle ma frôlé l'oreille, la mienne a rayé ton crane,
la violence me perd, quand la colère me gagne,
j'ressens comme de la honte, quand mon publique m'acclame,
y'à qu'assis au fond d'une mosquée, que je peux trouver le calme,
asphyxié par mes cauchemars, je n'dors plus la nuit,
j'me réveille dans un lit d'serpent, j'suis maudit !

padre du rap game, rey

(Merci à Teddy pour cettes paroles)

Comments