De n'avoir plus d'étincelle
Sous sa figure cendrée
D'avoir livré son âme aux ingrates années

D'avoir juré d'ivresse et de bout d'évasion
Pour récolter tristesse comme unique saison
D'avoir rongé sa brume pas à pas
D'avoir croulé sous son propre poids
C'est le cri d'un essoufflé
Celui qui plane qui plane avant d'échouer
C'est le chant où tout est permis
Se rouler dans l'oubli
Et maudire, maudire, son trajet
D'avoir rêvé d'extase
Pour emballer sa vie
D'avoir cru en des filles, trouver son vrai pays
D'avoir souvent erré, puis s'être vendu
A des oiseaux si laids, sur des branches si glissantes
D'avoir traqué le ciel pour que tournent les vents
D'avoir gardé fierté, plutôt fait semblant
C'est le cri d'un essoufflé, celui qui plane qui plane avant d'échouer
C'est le chant où tout est permis, se rouler dans l'oubli
Et maudire, maudire son trajet
C'est le cri, ton cri, ton cri, d'autres cris, c'est le cri des essoufflés
Celui qui plane qui plane avant d'échouer
C'est le chant où tout est permis
S'esquinter à tout prix
S'embrasser, temps que la nuit s'installe
Et choisir choisir, son étoile

(Merci à Jeanne pour cettes paroles)

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