Deux mots, trois fois rien, se risquent en chemin
S'échangent, se vengent
Ne riment à presque rien


Tes larmes, trois fois rien, se glissent sur mes mains
Me sèchent puis s'assèchent
S'oublient en moins que rien

Tes cris, trois fois rien, s'ennuient comme un chien
Se brisent, me visent
Se vexent pour un rien

Nos pas, cent fois rien, éloignent nos chemins
Se glacent, s'effacent
Comme... comme si de rien

Le bon moment pour la césure
Trois fois rien qu'une aventure
Ne reste que les courbatures
De notre rupture

(Merci à Camille pour cettes paroles)

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