Album: Génération Goldman

Comme un bateau dérive, sans but et sans mobile
Je marche dans la ville, tout seul et anonyme.
La ville et ses pièges, ce sont mes privilèges.
Je suis riche de ça mais ça ne s’achète pas.
J’m’en fous, j’m’en fous de tout, de ces chaînes qui pendent à nos cous.
J’m’enfuis, j’oublie, je m’offre une parenthèse, un sursis.
Je marche seul dans les rues qui se donnent
Et la nuit me pardonne, je marche seul en oubliant les heures.
Je marche seul sans témoin, sans personne
Que mes pas qui résonnent, je marche seul, acteur et voyeur.
Se rencontrer, séduire quand la nuit fait des siennes
Promettre sans le dire, juste des yeux qui traînent.
Oh ! Quand la vie s’obstine en ces heures assassines
Je suis riche de ça mais ça ne s’achète pas.
J’m’en fous, j’m’en fous de tout, de ces chaînes qui pendent à nos cous.
J’m’enfuis, j’oublie, je m’offre une parenthèse, un sursis.
Je marche seul dans les rues qui se donnent
Et la nuit me pardonne, je marche seul en oubliant les heures.
Je marche seul sans témoin, sans personne
Que mes pas qui résonnent, je marche seul, acteur et voyeur.
Je marche seul quand ma vie déraisonne
Quand l’envie m’abandonne, je marche seul pour me noyer d’ailleurs…

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